La Jeunesse

Russell

-Ecoute petit. J’aimerais de te dire de te réveiller.
La vie est un mystère qu’il faut vivre et non un problème à
résoudre. Je souhaiterais que tu ne passes pas inaperçu sur
terre. Les générations futures devront parler de toi.
Tu es un homme de génie. Quand j’étais à fleur de l’âge
comme toi, ton grand-père me disait toujours que je
devrais marquer mon passage sur terre. C’est ainsi
que j’ai travaillé dur pour que je ne meurs pas ignoré,
de peur que la même tombe qui aura enseveli mon corps quand
j’irai visiter éternellement les étoiles n’enterre
également mon nom. En tant que père, je ne songe qu’à un
avenir meilleur pour toi. Mon plus soucis est que tu
dépasses le stade auquel, moi, je suis parvenu.
Lorsque Monsieur MBO eut terminé de parler, les deux hommes
virent la lune naquit au cœur de leur festival scintillant et
la nuit, subitement, parut s’emplir d’une exaltation mystique.
Cette nuit-là, il sembla que la nature avait voulu s’associer à
une délicate pensée du jeune homme, car le lumineux
crépuscule s’était éteint qu’au ciel un millier d’étoiles avait germé.

Il s'agit là d'un extrait tiré de mon Roman intitulé Entre Ombres et Lumières que j'aimerais partager avec vous.

Le Roman est disponible pour toute personne qui en veut.


Aujourd'hui comme avant, à en croire plus d'un, les interrogations ne cessent de poser sur la Jeunesse.

Moi aussi je me pose toujours les mêmes questions. Il arrive souvent que l'on se pose des questions telles que:Qu'nentend-on par Jeunesse?
Que signifie être jeune? Pourquoi faut-il passer par la jeunesse? Quel est l'impact de la Jeunesse dans une société?

Ces sont là les questions qui retiendront notre attention et trouveront leurs
réponses au fur et à mesure que nous avancerons.

Sans doute, la jeunesse est l'étape la plus importante de la vie d'un homme. Car c'est elle qui détermine ce que l'on sera demain:
Président, Député, Ministre, PDG, Criminel, Rebelle, Voleur, que sais-je encore?

Aujourd'hui plus qu'avant, certains esprits pensent que être jeune, c'est:

  • être au parfum des informations sportives avec une connaissance
    profonde et absolue sur les différents championnats footballistiques tels que Premier League, Liga, Série A, Ligue 1, Bundesliga,..
  • connaître tous les artisites musiciens du monde,
  • connaître et utiliser au moins la moitié des réseaux sociaux tels que Facebook, WhatsApp, Viber, Imo, Instagram,...

En avançant vers le matin de ta Pâques, sache toujours que dans la vie, tout le monde n'est
pas obligé de t'aimer. La réussite, l'inttelligence te placeront au dessus de ta génération. Mais n'oulie pas une chose
qui t'aidera à mieux progresser et assurer ta destinée. La réussite d'un homme excellent succite toujours la haine et
la jalousie des médiocres. Ainsi, même parmi ceux qui se vanteront d'^tre tes meilleurs amis, il y a aura
un Juda qui te trahira après avoir à l'ombre de la haine une jalousie envers toi, un Pierre qui te réniera,
un Thomas qui doutera de toi. C'est absolument normal.

Il n' a pas de quoi se vanter; c'est une chose dont il y a lieu d'avoir honte. Les mailleurs amis
sont là mais difficlies à trouver. Il est souhaible de ne choisir ses amis que parmi
ses semblalbles. Il est meiux de savoirchoisr son entourage. Je ne dis pas que l'enfer, c'est toujours l'autre.
Mais il ne faut pas oublier qu'il n=se nuit & soi-même celui qui se confie et se fie à des amis pas trop sûrs.
Les amis peuvent être sources de construction et même source de déstruction pour nous et pour les autres.
Ne t'avise pas à vouloir perdre le peu que tu possèdes en t'attachant aux genq qui n'ont rien à perdre. Aujourd'hui comme avant il n'y a jamais eu des vertus désintéressées. Les vertus se perdent
comme les fleurs dans les océans. Les amitiés se tissent par intérêt.


L'intérêrt rassemble les hommes mais ne les unit pas.

Comme toujours je vous propose une réflexion d'ensemble.



Dans le langage courant, les verbes rassembler et unir sont consirérés comme synonymes. Quand Claudel nous dit:"L'intérêt rassemble les hommes mais ne les unit pas",
il marque une opposition entre ces deux termes. Le mot intérêt, dans ce contexte, signifie la recherche égoiste
d'un profit, d'un avantage. Il faut donc examiner pour ce sentiment pourquoi ce sentimnet
intstinctif permet le groupement des hommes mais constitue un obstacle à une unio véritable.

Nous allons analyser cela tous ensemble en quelques point.

PREMIER POINT

Quand le berger voit ses ouailles se disperser et des moutos indiscrets s'aventurer dans le champ voisin,
il ordonne à son chien de regrouper son troupeau. Pour grouper les hommes, il n'est nécessaire de faire
appel au chien, il suffit de leur proposer une opération lucrative. "Il y a de l'argent à gagner" est une formule magique
qui trouve toujours accueil favorable chez les humains. Quand on eut la certitude que des ruisseaux de l'Est américain charriaient des pépites
d'or, on vit affluer aux Etats-Unis une foule de chercheurs. L'appât du gain attirait ces étrangers de nationalités diverses pour les rassembler
dans une communauté précaire. Aucun d'eux n'avat l'intention de s'établir définitivement dans la région explorée et de formernavec ses compagnons
d'aventure, une communauté stable. C'était un groupement provisoire, un rassemblment fortuit, insipré pas l'espoir de faire une fortune rapide. Après
avoir prospecté tous les ruisseaux, avec des succès varaiables, chacun de chercheurs d'or regagna son pays d'origine.

Sur un plan plus vaste, nous avons vu en 1914 et en 1940 les alliés grouper leurs forces militaires, les soumettre à un commandement unique
pour vaincre l'Allemagne. Ce qui était irréalisable pour une armée isolée fut obtenu par la conjonction de toutes es forces dont cghacun disposait.
On aurait peut-être pu espérer que la victoire consolidérait l'alliance des nations victorieuses. Iln'en fut rien. L'intérêrt les avait poussés à
grouper leurs forces pour obtenir le succès; le même intérêrt suscita la dispute, pour s'assurer des avantages et des profits.

Transition

De ces deux exemples nous pouvons conclure que l'intérêrt peut, dans certaines circonstances, rassembler les hommes ou les nations, mais qu'il ne
suffit pas à les unir dans une communauté stable.



DEUXIEME POINT

Une union profonde et durable et durable entre deux personnes suppose un libre choix qu'aucune volonté étrangère ne peut imposer. Cette
union exige l'estime mutuelle fondée sur des qualités que chacun découvre dans l'autre admire. Ces mérites peuvent être d'espèces différentes.
Il est souhaitable cependant de rencontrer chez l'autre une certaine similitude de goûts, d'aspirations, de conceptions de vie qui inspirent à ces deux
êtres le désir de s'unir par l'amitié ou par l'amour.

Pour que cette union soit durable, il faut que naisse dans le coeur de chacun la volonté d'assurer le bonheur de l'autre.
Toute mainifestation d'égoisme, le besion de s'imposer à l'autre, les procédés indélicats rongent le lien qui unit ces personnes
comme la rouille ronge le fer le plus dur. Or l'intérêrt est précisément un sentiment intstinctif qui cherche son avantage. Il est donc le principal
adversaire de la véritable union des âmes.

Le rassemblment des êtres humains, étant superficiel et temporaire, ne crée aucun lien profond entre les hommes. Il est donc compatible avec
l'intérêrt égoiste. Chacun est d'accord pour chercher son profit et son avant. Mails l'union par l'amitié ou par l'amour ne peut subsister
que par le don désintéressé de soi.


"Deux mondes immenses me demeurent ifèles. alors que les autres me découragent et me trahissent.
Deux refuges s'offrent à mon coeur, quand il est hésitant: le Souvenir et l'Avenir."

Lorsque Duhamel nous déclare que la civilsation actuelle le décourage et qu'il cherche un regufe dans l'évocation du passé ou le rêve d'un
avenir meilleur, il n'y a pas lieu de s'étonner. Il a fait ses classes avant la première guerre mondiale, à une époque où la littérature
était à l'honneur. Poète, humaniste, romancier, défenseur de la culture française, Georges Duhamel s'inquiète en voyant le règne de la technique
s'affirmer de plus en plus. Il redoute que cet univers matérialiste ne porte préjudice aux droits de la personne et à la vie de l'esprit.
Il a exprimé ses craintes avec une sévérité quinnous surprend dans les scènes de la vie future.

Il n'est d'ailleurs pas seul à avpir désavoué ce monde matérialiste où la poésie ne trouve plus sa place et où tout s'exprime en équations et
en formules. Saint-Exupéry, dans sa lettre au Général X, est tout aussi sévère. Reste à voir si nous devons partager les jufgements de ces poètes
et si l'évasion est une attitude qui peut nous convenir.

PREMIER POINT

Se complaire dans les Souvenirs idéalistes de son enfance et de sa jeunesse est une teantation à laquelle bon nimbre d'écrivains ont cédé.
Toute l'oeuvre de M.Proust est une évocation minutieuse et poétique de son passé, une résurrection du temps perdu, dont il est arrivé
à une oeuvre d'art. Mauriac aussi se reporte volontiers à ses émotions de la jeunesse. Chaque retour à sa maison de campagne dand les Landes
impressionnait profondément son âme sensible. Aujourd'hui qu'il atteint la viellesse, les émotions sont moins fortes. Mais le souvenir du passé
est resté vivace dans sa mémoire net s'il y replonge avec délices.

Horace n'a-t-il pas défini le viellard:"Laudator temporis acti".
L'homme âgé loue volontiers ce temps passé qu'il juge bien supérieur au présent, parce qu'il était jeune et sensible quand il a vécu,
parce qu'il idéalise ce temps lointain de son adolescence. Nombreux sont les viellards qui n'ont pas évolué avec leur siècle. Un divorce
s'est produit entre eux et la génération qui monte. Ils ont perdu le contact et se sentent u n peu étrangers. Georges Duhamel éprouve ces
regrets du passé et les exprime. Il se réfugie volontiers dans son mondes d'autrefois et le trouve meilleur que le monde d'aujourd'hui,
c'est tout à fait normal; c'est son âge.



DEUXIEME POINT

Dans une ode célèbre, Victor HUGO proclamait:"L'avenir n'est à personne".
Je serais plutôt tenté de dire que l'avenir est à tout le monde. Encore, incoonu, l'avenir peut s'imaginer au goût de chacun.
On peutl'espérer meilleur que le présent. Pourquoi pas? Perrette n'est seule à faire de beaux rêves; nous construisons tous des châteaux
En Espagne. Nous espérons que demain sera meilleur qu'aujourd'hui. Le printemps qui arrive nous consolera des rigueurs de l'hiver, la santé
revenue, fera oublier les insomnies fiévreuses, etc. Sans la petite espérance dont parle Péguy, la vie serait bien dure au coeur des hommes. Cependant, il est des optimistes qui, pour oublier
l'austère d'aujourd'hui vivent de parti pris dans un avenir qu'ils idéalisent. Ils fuient, à l'exemple de Charles BAUDELAIRE, la réalité
quotidienne qui les froisse et ils s'évadent dans un monde enchanté où tout n'est qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté.

Laissons à leurs chimères ces optimistes et ces rêveurs. Ceux qui revivent leur passé, comme ceux bâtissent en esprit un avenir merveilleux.
Les uns et les autres se consolent dans l'évasion parce qu'ils se sentent peut-être pas, capables d'accepeter le présent tel qu'il est.
A vrai dire, le passé est révolu et nous n'y changeront rien. Il nous échappe, alors à quoi bon s'y refugier comme dans un âge d'or qui ne
reviendra plus.
Quant à l'avenir, il sera ce que chacun de nous contribuera à le faire. Mais seule la parcelle du temps dont nous disposons, c'est aujourd'hui.
Il faut, bon gré mal gré, l'acceuillir comme il se présente.

L'homme sincère et réaliste avoue que ce mo,de où nous vivons, sans être parfait, n'est pas plus mauvais qu'un autre. Toutes les époques de
l'histoire ont été critiquées. Les satiriques et les censeurs ont toujours trouvé matière à pamphlets et tous les moralistes ont déploré la
corruption de leur siècle.
J'aime assez pour ma part, la philosophie de Philinte qui recommande à son ami Alceste d'accepetr les hommes comme ils sont et de moins de
fâcher contre les défauts.

Si un poète meurtri par tout ce qi le heurte dans nore siècle, préfère se réfugier dans le passé ou dans l'avenir, soit! qu'il se console
ainsi! Mais un homme jeune doit prendre sa place dans la société actuelle et tâcher, jour après jour d'y faire oeuvre utile. C'est
la seule attitude qui soit digne de lui.

Approche sociologique de la jeunesse

BORDES Véronique Depuis longtemps la jeunesse est considérée comme un vecteur de changement social que l’on se place du côté des garants de l’ordre public,
qui s’en inquiète ou du côté des progressistes ou des révolutionnaires, qui s’en réjouissent. Pour interroger la notion de jeunesse,
il faut d’abord s’interroger sur sa définition ou son indéfinition, c’est-à-dire, prendre en compte ce qui précise la notion de jeunesse,
mais aussi ce qui la rend floue.

1. Petit retour vers l’Histoire

Depuis les années 1980, l’offre de participation faite aux jeunes est large. Pourtant, elle ne semble pas mobiliser l’ensemble de la jeunesse.
Autrefois, le jeune devait être :

  1. Année 1950 : jeunesse encadrée
  2. Année 1960 : jeunesse formée
  3. Année 1980 : jeunesse doit participer

Paradoxalement, l’offre de participation s’adresse aux populations les plus en difficulté. On leur demande de se mobiliser alors qu’on ne
leur reconnaît pas de place dans la société.
Dans les années 1980, puis 1990, les événements dans les quartiers devenus « sensibles » poussent l’Etat à proposer un certain nombre de
mesures pour tenter d’impliquer les habitants à la vie de leur commune. Cette consultation concerne aussi les jeunes.
Pourtant, une plainte récurrente dénonce l’absence de jeunes dans les comités de quartier et les réunions publiques.

Pour que la participation des jeunes soit possible, il faut que les adultes les accompagnent. Pourtant, les adultes ont peur du pouvoir
éventuel de la jeunesse, ils ont peur de perdre leur place. Permettre la participation des jeunes, c’est accepter de se mettre en danger.
Le maire adjoint de Stains dit : « Laisser les jeunes intégrer l’espace politique, c’est aussi intégrer du danger politique parce que, un jeune,
ce n’est pas forcément quelqu’un qui va être de la même couleur politique ».

Ce face à face « jeune-politique » n’est pas simple car, il est sous-tendu par des représentations de chaque côté. Les jeunes reprochent de
les consulter alors que les décisions sont déjà prises. Les adultes estiment que les envies des jeunes sont inscrites dans un court terme.
Pourtant, certains élus ont décidés de réfléchir à la place que pourrait tenir la jeunesse dans la ville. Cette proposition de participation
se retrouve sous différentes formes, comme, par exemple, le Conseil de jeunes qui pourrait être une ouverture vers la citoyenneté.

Ces formes de participation ont été mises en place en 1997 à la suite des rencontres locales de la jeunesse par M G Buffet, alors Ministre
de la jeunesse et des sports. Lorsqu’on observe le fonctionnement de ces Conseils de jeunes (local, départemental ou national), on
constate que ces pratiques révèlent des comportements de jeunes opportunistes, visant une place précise, mais aussi, des jeunes militants
décidés de faire avancer la réflexion en y prenant part pleinement. Des stratégies se développent alors pour éviter la récupération et
l’instrumentalisation de la jeunesse.

Dans certains cas, ces Conseils ne sont que des vitrines pour justifier de la mise en place d’une politique jeunesse. Pourtant, quand
ces espaces sont pensés et quand les jeunes sont accompagnés, alors, ils deviennent de véritables provocateurs de changement, permettant
l’expérimentation des fonctionnements institutionnels et la construction et l’échange de savoir et de savoir-faire.
Ces espaces de participation sont donc des lieux d’expérimentation pour la jeunesse, mais aussi pour l’institution et les adultes.
On comprend combien la situation peut devenir inconfortable, surtout pour les adultes qui ont du mal à s’inscrire dans des espaces en
construction.

Alors, pour que les jeunes participent, que faut-il faire ?

  • Une volonté politique.
  • Une interrogation sur les buts de la participation des jeunes.
  • Un positionnement accueillant des adultes.
  • Une reconnaissance des ressources et des compétences de chacun.
  • Accepter le conflit qui est signe d’un début d’échange.
  • Offrir un cadre avec un accompagnement et la possibilité d’expérimenter.

Il faut aussi avoir conscience que la participation des jeunes fait partie d’une offre conçue dans le cadre d’une politique de discrimination
positive. Elle est censée réparer les dégâts de la discrimination « ordinaire ».

Si la jeunesse semble poser problèmes depuis toujours, il se dessine, ces dernières années, une catégorie de la jeunesse qui apparaît comme
étrangère et responsable de tous les maux de la société. Aujourd’hui, la jeunesse dangereuse occupe les esprits de tous. Ce référentiel
traduit un glissement des responsabilités institutionnelles qui passent de « politique de la jeunesse » à « police des jeunes ».

Il ne s’agit pas de pointer simplement la montée de la présence policière, mais aussi de montrer comment la jeunesse est automatiquement
associée au principe sécuritaire. Le modèle de la jeunesse dangereuse est de plus en plus la référence obligée de l’ensemble des politiques.
Les dispositifs de participation représentent un enjeu important pour permettre l’émergence du référentiel de la jeunesse comme ressource.
La participation peut être multiple, dans des lieux très divers, dont l’école devrait faire partie. Cette participation dépend de tous,
l’espace local et les jeunes devant se socialiser réciproquement.

Aujourd’hui, il faudrait pouvoir évaluer l’extension ou la régression de la participation au regard des conflits de ces derniers mois.
Il semble important, pour les professionnels en charge de la jeunesse, d’interrogerles représentations construites autour de la jeunesse.
En partant de l’idée que la jeunesse peut être « autre », les professionnels pourront travailler leur positionnement et interroger utilement
leurs pratiques professionnelles. Pour que la jeunesse soit vraiment considérée comme une ressource, il faut l’accompagner vers une place qui
lui soit propre et que l’adulte doit lui garantir.

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