La Morale

Russell

Ne faire que ce qui est conforme aux règles morales et pratiquement raisonnable...

Problématique : Quel est le fondement de l’acte moral ?

Du Latin « Mores », qui veut dire mœurs, la morale désigne l’ensemble des règles qui nous sont proposées et admises
comme valables par un groupe à une époque. Ce point de vue sociologique implique que la morale en tant que discipline normative,
est la théorie de l’action humaine. C’est l’ensemble des règles, des conduites et des valeurs auxquels un individu se soumet et qui
doivent être respectées sans condition. Elle détermine les principes et les pratiques concrètes d'action visant le bien ou la vertu. Une réflexion sur la morale vise donc à examiner la nature d’une conduite humainement valable.

Elle peut être amenée à définir des notions de bien et le mal répondant aux critères d'objectivité et d'universalité.
La morale comporte une exigence : faire ce qui est bien, tenir compte du prescrit et le proscrit dans la société. Pour cela, trois grandes orientations sont possibles:

  1. La morale du plaisir
  2. La morale du sentiment
  3. La morale du devoir.

Mais pour comprendre le but de la morale qui est le bien, il faut savoir quelle est la source du bien. Quelle est la source de
l’obligation morale ? Surtout, la morale est-elle universelle ou dépend-t-elle des cultures ?

I. LES MORALES SUBJECTIVES

Ce sont des morales qui reposent essentiellement sur le degré de volonté et de besoins du sujet. Elles rassemblent les morales
du plaisir et les morales du sentiment.


1.1. Les morales de l’intérêt

A ce niveau, est bien et vertueux ce qui offre un intérêt, du plaisir, de la satisfaction à un désir, qui est utile et rapporte du gain.
Avant d’agir, on se demande alors à quoi ça sert ; est-ce que cela vaut la peine ?

a) L’épicurisme (Epicure 341-270 A. J.C)

C’est une morale qui fait du sujet humain un être de besoins, dont la satisfaction des désirs lui procure du bonheur et
un sentiment du bien. Pour l’épicurisme, la source de l’acte moral est dans la recherche du plaisir et de l’équilibre du corps.
Dans cette perspective, l’homme doit éviter l’angoisse, les soucis et tout ce qui peut entrainer des troubles à la foisdans l’esprit
et dans le corps. Epicure nous conseille de profiter des délices de la vie qui peuvent nous conduire à l’ataraxie,
c’est-à-dire à la paix de l’âme et au bonheur. D’où sa devise :« carpe diem » qui veut dire, profite du jour.
Il déclare à cet effet : « la source et la racine du bonheur c’est dans le plaisir »
.

Le but recherché par cette doctrine morale c’est de parvenir à la paix de l’âme, l’absence de troubles et la tranquillité intérieure.
Il établit pour l’occasion une hiérarchie des valeurs :

  1. Plaisirs naturels nécessaires (manger, boire, dormir)
  2. Plaisirs naturels non nécessaires (sexualité)
  3. plaisirs non naturels non nécessaire (richesse, pouvoir).

L’épicurisme est donc un hédonisme (théorie du plaisir). Freud rejoindra sa logique lorsqu’il démontre que l’enfant agit moralement
pour attirer l’affection parentale. Il déclare :« c’est simplement le principe du plaisir qui détermine le but de la vie. »

b) L’utilitarisme (Stuart Mill et Bentham)

La moralité consiste ici à la recherche de ce qui est utile sur le plan matériel. La vertu vise donc une satisfaction matérielle basée
sur le calcul. La bonne action c’est celle qui rapporte et qui conduit au bonheur matériel.

c) Le pragmatisme (Williams James)

C’est la morale de l’efficacité suivant le principe est bien, ce qui réussit et qui a un succès et de l’intérêt.
Pour lui, « le bien consiste simplement en ce qui est avantageux ».

Evaluation critique

Il faut déplorer l’égoïsme développé dans ces morales qui visent le bien individuel sereposant sur des valeurs éphémères. Elles sous-estiment l’aspect collectif et l’altérité pour la satisfaction individuelle. Elles mettent en péril l’intérêt général et les valeurs de l’esprit.

1.2. Les morales du sentiment.

La valeur morale repose à ce niveau sur l’expression du cœur et le don de soi à son semblable.

a) Le christianisme

C’est une doctrine morale et spirituelle prônée par Jésus-Christ donc le moteur essentiel est le cœur. Ses principes fondateurs sont
la fraternité, la charité et le pardon. Il recommande l’amour : « aimez-vous les uns les autres…aimez vos ennemis » .
Il enseigne aussi une vie modeste : « n’amassez point de trésor sur terre ». Car ajoutait-il : « là où est ton trésor, là aussi est ton cœur. »
Le christianisme recommande alors le service aux autres et surtout aux nécessiteux et aux âmes souffrantes pour mériter de la faveur de Dieu.
Il faut donc mener une vie agréable dans la société pour avoir un bon témoignage et la vie éternelle. C’est l’acte charitable qui
est l’expression véritable du bonheur. Gaveau affirme : « agir moralement c’est écouter la voix du cœur qui est par
nature charitable et généreuse.»

b) L’altruisme

Auguste Comte pense que l’altruisme c’est « le fait de vivre pour autrui ». Il y a un bonheur à voir les autres heureux en contribuant
autant qu’on le peut à la construction de leur bien-être. Le bien consiste à apprécier les autres en étant bienveillant à leur égard. Il est
indispensable pour les hommes de partager les joies et les peines de nos semblables pour réduire les conflits.
Pour cela, Arthur Schopenhauer souligne pour finir que « le sentiment moral par excellence, c’est la pitié ».

Evaluation critique :
Les morales du sentiment sont riches d’enseignements pour l’humanité, mais
insuffisantes par leur caractère subjectif, relatif et passager. Car on agit par affection, par
abondance du cœur ce qui les rend hypothétiques (agis si tu veux, si tu es touché ; si tu peux.)

II. LES MORALES PHILOSOPHIQUES

Elles visent l’élévation de l’homme au-delà de tout intérêt et du sentiment pour mener une vie intègre, révolutionnaire par devoir.

2.1. L’idéalisme

Pour les idéalistes, la source de l’obligation morale est divine. René Descartes pensait que c’est la marque de Dieu en chacun de nous,
qui nous permet de distinguer le bien du mal. Emmanuel Kant pour sa part suppose que l’idée d’un Dieu justicier permet à l’homme de mener
une vie morale. Jean-Jacques Rousseau nous fait plutôt comprendre que le bien et le mal sont gravés dans notre conscience
lorsqu’il déclare : « Il est au fond des âmes un principe inné de justice et de vertu, sur lequel, malgré nos propres maximes,
nous jugeons nos actions et celles d’autrui comme bonnes ou mauvaises, et c’est à ce principe que je donne le nom de conscience. »

Il convient donc de penser de ce qui précède que l’homme connait délibérément ce qui est bien et ce qui est mal à travers son esprit.
Henri Bergson conclut « le souvenir du fruit défendu est ce qu’il y a de plus ancien dans la conscience de l’homme comme
dans celui de l’humanité. »1 Ainsi, nous avons tous dans l’esprit la certitude de l’existence d’un interdit.

2.2. Le stoïcisme

Le sage stoïcien accepte toutes les épreuves et les réjouissances avec sourire et sérénité. Zénon de Cittium pensait d’ailleurs
que « qui n’est pas sage est fou ». Pour rester sage il faut accomplir son devoir. Epictète observe que « le devoir de l’homme est de
faire ce qui dépend de lui, et en toute circonstance, il faut chercher à savoir ce qui dépend de nous. »
Ce qui nous arrive ne dépend pas de nous il est donc inutile de fuir devant la difficulté de la vie. « Veux que ce qui arrive, arrive comme il arrive et tu seras
heureux » ajoute-t-il. Il faut les affronter avec confiance sans exprimer sa douleur.
Alfred de Vigny conseille dans La mort du loup : « soufre et meurt sans parler ». « Il n’y a rien qui soit entièrement à notre pouvoir que nos pensées » 2
dit Descartes ; une fois le sujet aura atteint cette maîtrise de soi par la pensée, il pourra vivre tranquille. Le bien consiste
donc à la maitrise des passions et à l’élévation de l’esprit.

2.3. L’héroïsme
« J’aime ceux qui ne cherchent pas par-delà les étoiles une raison de périr ou de se sacrifier, mais qui au contraire se sacrifient à
la terre, pour qu’un jour sur terre vienne le règne du surhomme. » Ce surhomme dont par Nietzsche c’est le héros, l’homme de
l’excellence. Sur la voie de l’aventure à l’excellence on retrouve la débrouillardise et la médiocrité. L’héroïsme vise l’excellence,
c’est-à-dire l’innovation perpétuelle, la création et l’amélioration constante. La morale du héros est celle qui recherche le meilleur pour son époque,
lutte contre les valeurs établies, et l’inertie dans l’action pour un idéal supérieur.

C’est la signification du « héros bergsonien. » Ebénézer Njoh-Mouelle dit qu’ « il s’agit d’obtenir la rupture avec les vieilles
valeurs en attendant qu’on les remplace par de nouvelles ».Il ajoute qu’il faut pour cela une bonne dose de créativité en « refusant
de se laisser enfermer dans les circuits de la répétition, des piétinements sur place par lequel Bergson caractérise le dépérissement et la mort. »

2.4. La morale du devoir

Pour Kant, la raison est la faculté législatrice universelle sur laquelle se fonde l’acte moral. Le respect de la loi s’impose à nous comme
un devoir. Agir par devoir, c’est faire le bien sans aucun intérêt ni bénéfice. Il suppose que « la morale n’est pas à proprement parler
une doctrine qui nous enseigne comment nous rendre heureux, mais comment nous rendre digne de bonheur ». Le formalisme kantien suppose
que ce qui compte dans la moralité, ce n’est pas l’acte posé, mais « l’intention provenant de la bonne volonté ». Le rigorisme kantien
distingue l’impératif hypothétique dominé par le sentiment (agis si tu veux ; agis si ce la te plait)
de l’impératif catégorique (fais ton devoir par ce que c’est la loi).La morale de Kant s’appuie sur trois principes :

a) L’universalité

Avant de poser un acte, l’individu doit de poser la question suivante : « et si tout le monde en faisait autant ? » Delà vient la première
maxime : « agis toujours de telle, sorte que la maxime de ton action puisse être érigée en règle morale universelle ». Nous devons
toujours évaluer la portée de notre geste et rester impartial dans nos décisions.

b) Le respect de la personne humaine

La personne humaine est une valeur suprême que l’on ne peut ni bannir ni exploiter abusivement. D’où la deuxième maxime : « Agis toujours
de telle sorte que tu traites l’humanité en ta personne et celle des autres, toujours comme une fin, et jamais simplement comme moyen »
.
Ne jamais se servir des autres pour arriver à ses fins.

c) L’autonomie de la volonté

Pour Aristote « on doit donc, pour qualifier une action de volontaire ou involontaire, de se référer au moment où elle s’accomplit »
pour savoir si elle est accomplie par contrainte ou par ignorance. Puisque la morale n’est pas extérieure à la conscience. Kant veut créer une république
des fins où tout le monde respecte la loi. Il faut intégrer la loi dans sa conduite comme ses propres
règles de vie. Ne plus ressentir la pression de la loi sur nous comme contrainte. D’où la troisième maxime : « Agis toujours de telle
sorte que tu te considères comme législateur et sujet dans un règne des fins. »

morale morale

Evaluation critique

La difficulté avec ces morales philosophiques réside dans leur abstraction. Elles sont loin des réalités humaines et ne tiennent pas compte de la nature imparfaite des humains. Le rigorisme kantien semble plus réservé aux dieux et non aux hommes qui ne peuvent pas se débarrasser de l’affectivité. Charles Péguy pense que « Kant a les mains pures mais, il n’a pas de mains ».
Car il est difficile à un homme d’agir sans aucune motivation extérieure.


III. LA CRITIQUE DE LA MORALE

Nietzsche semble rejeter les idées traditionnelles du bien et du mal, du vrai et du faux. Il estime que le faux et le mal peuvent être
conformes à l’ordre du monde. C’est-à-dire comme valeurs positives. Nietzsche rappelle dans Ainsi parlait Zarathoustra : « l’homme est
une corde tendue au-dessus de l’abîme entre la bête et le surhomme »
.La réalité du monde au quotidien n’est pas conforme au bien et à
la vérité. Ce qui est bien dans le monde est habituellement le succès la grandeur et le luxe. Pour cela, les moralistes en particulier,
ne sont que des constructeurs artificiels qui masquent le manque de courage des faibles. Il dit : « les plus faibles se servent de
la morale pour limiter la puissance du plus fort » La morale est donc une affaire des faibles qui s’opposent à la volonté de
puissance qu’il définit comme force instinctive de vie.

Nietzsche déclare ouvertement dans l’Antéchrist : « je suis le premier immoraliste ».Il traite la morale philosophique de « la morale du
troupeau » qui mène au nihilisme et au désespoir car elle est contraire à l’affirmation joyeuse et sans remords de la vie. Seuls les forts
osent assumer cette volonté de puissance en affirmant cette supériorité en rejetant toute morale du renoncement ou de l’égalité.
Car « la vie même est volonté de puissance » estime-t-il. Pour lui la morale chrétienne et la démocratie sont à classée parmi ces idées
des faibles qui sont contre la vie. Il présente deux ennemis de l’humanité : Socrate et Jésus-Christ, si bien qu’il en appelle à «
l’avènement d’une nouvelle aristocratie qui sait se libérer de la morale commune et prendre en main le destin de l’humanité. »

Si le bien semble au départ relatif, tirant sa source dans l’intérêt et le sentiment, il est certain que nous aspirons tous à la vertu.
Emmanuel Kant a réussi malgré les critiques à situer la conduite humaine au-delà des facteurs physiques et des inclinaisons du cœur.
L’homme doit avoir de la considération pour son être, mais il faut aussi du respect pour autrui.
La morale doit donc préserver toutes ses valeurs et hisser l’homme aux cimes du progrès de l’histoire dont il est le principal acteur.

Questions d’évaluation

  1. Peut-on réduire l’obligation morale à l’obligation sociale ?
  2. Faire du bien, est-ce se faire du bien ?
  3. Que vous inspire cette affirmation d’Epicure : « La source et la racine du bonheur c’est dans le plaisir » ?
  4. Est-il convenable de penser que « le sentiment moral par excellence, c’est la pitié » ?





Nous sommes contemporains d'une époque où l'équilibre des valeurs est totalement bouleversé. Actuellement, le bien devient mal et vice-versa.
Mais ceci doit absolument nous inquiéter. Le mal ne sera jamais supprimé. L'homme ne peut que renforcer, par la pureté de ses actes, la puissance du
bien pour que diminue celle du mal. Aujourd'hui nous trouvons toutes sortes de personnes; même celles qui sont importantes dans les
futilités. C'est apparemment inadmissible!

Il es trois choses avec lesquelles on va loin dans la vie:
un corps sain, un esprit cultivé, un coeur noble.

Que signifie cela?

Les hommes qui partent pour un long voyage mettent dans leur sac
les objets nécessaires pour arriver au but sans encombre. Notre vie est
comme un long voyage, un mystère qu'il faut vivre et non un problème à résoudre.
Pour la conduire à la meilleure réussite, nous dit le sage, nous devons
avoir notre sac dans trois atouts:la santé, l'esprit et le coeur.
Bon, on pourrait par exemple
se poser la question de savoir s'il fallait en laisser un, lequel choisir au moindre risque de ne pas réussir?

La santé est un bien précieux. Ceux qui ne l'ont pas sont souvent arrêtés en chemin. La vie demande
en effet beaucoup de force physique de l'homme. Nous avons tous connu des compagnons de classes arrêtés
dans le progès de leurs études parce qu'ils étaient malades. Au sommet de l'échelle sociale, où l'on trouve
parfois les réussites les plus spéctaculaires, on voit souvent les hommes qui ont une santé à toute épreuve et qui leur donne
une énorme capacité de travail. A considérer la vie mouvementée de beaucoup d'hommes d'Etat, de grands
commerçants ou industriels, on ne peut se demander s'ils pourraient s'acquitter de leur tâche écrasante
s'ils n'avaeint pas une santé de fer. Vraiment, il ne fait pas de doute que la santé est un des objets
qui doivent se trouver dans notre sac de voyage.

Mais la santé suffit-elle? est-elle indispensable? Les prisons sont remplies de gens qui jouissent
d'une excellente santé et qui pourtant n'ont ie fait de bon dans la vie. Il ya par contre des hommesw
remarquables, comme le Mahatma Gandhi
par exemple, qui, avec une santé
fragile, ont accompli de grandes oeuvres et sont admirés de tous pour leur réussite exemplaire.

La santé en effet, n'est rien si elle ne s'accopagne pas d'intelligence. Mais dans les métires manuels,
celui quia plus d'esprit a plus de chance de réussir que celui qui n'a que de muscles.
De deux équipes de football, laquelle a le plus la chance d'obtenir la victoire, celle qui aligne le plus de force physique
ou celle qui allie une bonne condition physiqueet d'intelligence dans le jeu?

Et pourtant, nous voyons des hommes intelligents et sains rater piteusement leur vie. Que leur manque-t-il?
Il leur manque du coeur! Un homme sans la volonté ni la force de caractère est destiné à l'échec. On voit,
au contraire, souvent percer dan sla vie des hommes qui, malgré un handicap physique ou une intelligence fort moyenne,
obtiennent des succès à force de volonté et de courage. Nous avons vu à Kinshasa un homme aveulge et sans bras
à la suite d'un accident de guerre à 18 ans. Il a fait le tour du monde pour témoigner d'une vie particulièrement
réussie au service des handicapés.

Mais le coeur signifie plus que des qualités et de courage. Il est le symbole de plus de hautes valeurs
morales de l'homme; son honnêteté, son abnégation, sa générosité, son amour de la justice, sa charité. Que faut-il
penser du rôle de ses valeurs dans la réussite d'une vie?N'est pas en foulant au pied toutes ces valeurs que la plupart
des hommes se poussent plus ur l'échelle sociale? Seraient-elles donc u obstacle à la réussite de la vie?

N'est-ce pas que les hommes se font une idée trop mesquie du succès er de la réussite? Si réussir sa vie signifie se faire
une grosse fortune et se tailler un triomphe de vedette par tous les moyens et surtout malhonnêtes, alors
la santé, l'intelligence et la volonté suffisent probablement. Mais nous ne sommes pas de cet avis.
Est-ilvraimnet permis de passer pr le mal pour atteindre le bien? NOn. Il ne faut surtout pas sacrifier
l'être pour l'avoir qui sujjette à la vanité. Réussir sa vie, c'est faire
quelque chose de bien, de beau, de fécond et de digne pour soi'même et pour l'humanité entière. Et cela
on l'obtient pas sans être homme de coeur au sens le plus profond du terme. La mère Teresa de Calcutta
en est un bel exemple contemporain.

En effet, il est faut d'accorder une valeur égale au trois qualités que le sage propose à l'homme. Certes,
elles sont toutes les trois importantes. En un certain sens, elles sont complémentaitres. Mais ceux qui
visent le sommets de la dignité humaine ont besoin surtout des qualités Coeur.

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